66%, c'est la perte de trafic passager mondial en 2020 selon l'association IATA. Avec 1,8 milliard de passagers, le secteur est retombé à son niveau de 2003. Le trafic international a été plus touché (-75,6%) que les liaisons intérieures (-48,8%).
Pour le transport aérien la crise du coronavirus a provoqué une perte de chiffre d'affaires de plus de 118 milliards de dollars en 2020. Le trafic aérien international est à l’arrêt ou presque depuis le début de la pandémie en mars 2020.
Certes, entre temps, certaines lignes ont retrouvé une certaine vigueur, surtout au moment des départs en vacances. Mais force est de constater que nous sommes encore bien loin du niveau d’avant-pandémie. Les compagnies aériennes n'ont pas été les seules à subir les conséquences de la baisse du volume de voyageurs. C'est tout un écosystème qui a subi un ralentissement de son activité. En effet, moins de passagers engendre moins d'activité dans l'aérogare de plus certaines infrastructures on été fermées et c'est d'ailleurs toujours le cas des Terminaux 1 et 3 de Paris -CDG.
Cette perte d'activité impact l'ensemble des acteurs des plateformes aéroportuaires dont les sous-traitants qui représentent 170 000 des emplois de la plateforme de Paris- CDG.
Les entreprises des métiers de l'aéroportuaire ont perdu en moyenne 50% de leur chiffre d'affaires en 2020. En sept 2021, même si le trafic a doublé sur un an, il reste faible. Roissy, au trafic orienté vers les long-courriers, contrariés par la fermeture des frontières et autres restrictions de déplacements vers les Etats-Unis et de nombreux pays d’Asie, souffre toujours davantage : il n’a réalisé en septembre que 42,6% du trafic du même mois de 2019.
C'est pour parler projets et solutions que nous avons rencontré la secrétaire générale, la sous -préfète à la relance de la préfecture de Seine Saint Denis et leurs équipes accompagnées de la Drieets et le Medef de l'Est Parisien (Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne
Une première réunion de travail a été planifiée à la suite de cette rencontre.
Afin de soutenir les entreprises particulièrement touchées par les restrictions et le recul de l’activité, l’Etat a engagé dès juin 2021 un plan d’action mettant en œuvre des mesures massives de soutien pour limiter les défaillances d’entreprise et préserver l’emploi. Fortement mobilisé en Seine-Saint-Denis, ce dispositif a également permis d’accélérer la détection, l’orientation et l’accompagnement des entreprises pouvant connaître des difficultés.
Rappel des mesures de soutien fortement mobilisées en Seine-Saint-Denis
Un soutien exceptionnel au titre des aides d’urgence
• 1,7 milliards d’euros indemnisés au titre de l’activité partielle pour préserver l’emploi.
• Près d’1 million d’euros et plus de 310 000 aides accordées dans le cadre du fonds de solidarité.
• 6,8 millions d’euros de soutien à la trésorerie via le PGE.
• plus de 686 millions d’euros de cotisations sociales non recouvrées .
• 69 millions de report d’échéances fiscales.
Des dispositifs renforcés pour répondre aux besoins des entreprises en difficulté
• Aide au paiement des loyers sous forme de crédit d’impôts pour les bailleurs.
• Extension du dispositif de plans de règlements.
• Prise en charge des coûts fixes non couverts sous condition de secteur d’activité, chiffre d’affaires et pertes constatées.
• Aide aux stocks.
• Réception de 472 dossiers par la médiation du crédit, avec un taux de succès de 36%.
• 95 demandes de médiation auprès du médiateur des entreprises.
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